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Le « proto », des cas d’intoxication toujours en augmentation
Bouteilles de protoxyde d'azote
16/04/2025

Le « proto », des cas d’intoxication toujours en augmentation

Depuis 2020, les signalements d’intoxications liées à l’usage détourné du protoxyde d’azote, ou « proto », sont en hausse continue. Ce gaz dit « hilarant » peut entraîner une dépendance ainsi que des complications sévères, parfois irréversibles, sur le système nerveux et le système cardiovasculaire (cœur et vaisseaux) en cas de prises répétées et/ou en grande quantité. Le protoxyde d’azote est majoritairement consommé par des adolescents et des jeunes adultes : d’après les données du Baromètre de Santé publique France, en 2022 14 % des 18-24 ans l’avaient déjà expérimenté et plus de 3 % déclaraient en avoir consommé au cours de l’année. Ces jeunes usagers n’ont pas tous connaissance de ses dangers. Face à cet enjeu de santé publique, l’ANSM, l’Anses et Santé publique France rappellent les mesures de prévention et de prise en charge des dommages associés à la consommation de protoxyde d’azote.
La température des réfrigérateurs des Européens étudiée pour mieux protéger les consommateurs
La température des réfrigérateurs des Européens étudiée pour mieux protéger les consommateurs
07/04/2025

La température des réfrigérateurs des Européens étudiée pour mieux protéger les consommateurs

Les scientifiques du Laboratoire de sécurité des aliments de l’Anses ont revu la température de référence pour calculer les dates limites de consommation des aliments réfrigérés prêts à être consommés. Celle-ci tient compte des températures réellement observées dans les réfrigérateurs des particuliers de 16 pays européens. Elle a été définie pour éviter les infections d’origine alimentaire dues aux bactéries pathogènes, telles que Listeria monocytogenes .
Confusion entre colchique et ail des ours : des intoxications parfois mortelles
Ail des ours
07/04/2025

Confusion entre colchique et ail des ours : des intoxications parfois mortelles

La cueillette de plantes sauvages peut conduire à des confusions entre plantes comestibles et plantes toxiques. L’Anses et les Centres antipoison alertent à nouveau sur les intoxications liées à la consommation de colchique, confondu avec l’ail des ours. Entre 2020 et 2022, deux personnes en sont décédées.
L’Anses coordonne le Green Data for Health (GD4H) au service de la santé-environnement
02/04/2025

L’Anses coordonne le Green Data for Health (GD4H) au service de la santé-environnement

Une convention de coopération a été signée ce mercredi 2 avril 2025 entre les membres du projet Green Data for Health, confiant la coordination de ce dispositif à l’Anses. Le Green Data for Health fédère une communauté d’acteurs français en santé-environnement et vise à faciliter la mise à disposition des données environnementales, ainsi que leur croisement avec les données de santé.
Vigilance lors de la consommation d’asperges des bois
Asperges des bois
03/04/2025

Vigilance lors de la consommation d’asperges des bois

La saison des asperges des bois a commencé. A priori comestible, cette plante sauvage peut toutefois provoquer des intoxications parfois graves : gonflement de la gorge, difficulté à avaler…Ces symptômes surviennent généralement trois à quatre heures après le repas. Une analyse d‘échantillons d’asperges des bois en laboratoire a révélé la présence de nombreux raphides d’oxalate de calcium, des cristaux microscopiques connus pour leur effet irritant.
Nouveaux cas de fièvre aphteuse en Europe : l’Anses impliquée pour limiter la propagation
Nouveaux cas de fièvre aphteuse en Europe : l’Anses impliquée pour limiter la propagation
01/04/2025

Nouveaux cas de fièvre aphteuse en Europe : l’Anses impliquée pour limiter la propagation

Depuis le début de l’année 2025, des foyers de fièvre aphteuse ont été rapportés en Allemagne et dernièrement en Hongrie et en Slovaquie. Le point sur cette maladie hautement contagieuse et sur l’implication de l’Anses en tant que laboratoire de référence de l’Union européenne, porté conjointement avec l’institut Sciensano en Belgique.
Livreurs de repas des plateformes numériques : des conditions de travail qui dégradent leur santé
Travailleurs des plateformes numériques de livraison de repas
26/03/2025

Livreurs de repas des plateformes numériques : des conditions de travail qui dégradent leur santé

L’essor des plateformes numériques s’est accompagné de modifications des organisations de travail qui soulèvent des questions sanitaires pour les travailleurs, tels que les livreurs de repas. Dans son expertise, l’Anses met en évidence des conséquences sur la santé des travailleurs effectuant la livraison de repas à deux roues en milieu urbain tout en étant soumis à un management algorithmique. Ces livreurs cumulent des effets à court et plus long terme liés notamment à une pression constante, un isolement et un environnement de travail difficile : accidents de la route, stress, épuisement, troubles musculosquelettiques. Pour protéger la santé et renforcer la sécurité des livreurs de repas en France, l’Anses recommande de rendre obligatoire, pour ces travailleurs, l’application des dispositions en matière de santé et sécurité prévues pour les salariés dans le Code du travail.
Le vrai du faux des compléments alimentaires
Le vrai du faux des compléments alimentaires
25/03/2025

Printemps de l'Esprit critique 2025

Le vrai du faux des compléments alimentaires

18h30
Public : oui
30 avenue corentin cariou 75019 Paris - Salle Painlevé
1 Français sur 4 consomme des compléments alimentaires. A visée amincissante, anti-stress, destinés aux sportifs, les compléments alimentaires sont à la frontière entre alimentation et médicament. L'Anses et l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) proposent une approche critique de leur intérêt et des stratégies marketing lors d'une conférence organisée dans le cadre du Printemps d'esprit critique d'Universcience.
Éviter les isoflavones dans les menus des restaurations collectives
Isoflavones
24/03/2025

Éviter les isoflavones dans les menus des restaurations collectives

Les isoflavones naturellement présentes dans certains végétaux peuvent avoir des effets nocifs sur la santé, en particulier sur le système reproducteur, si elles sont consommées en trop grande quantité. Le soja étant la principale source d’isoflavones, l’Anses recommande de ne pas servir d’aliments à base de soja en restauration collective pour éviter une surconsommation. Elle invite également les producteurs et les industriels de l’agroalimentaire à revoir les techniques de production et de transformation du soja, pour diminuer les teneurs en isoflavones dans les aliments.

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