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Exposition à la MIT : l’Anses recommande de mieux protéger et informer les consommateurs et les travailleurs
Biocides
16/02/2016
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Exposition à la MIT : l’Anses recommande de mieux protéger et informer les consommateurs et les travailleurs

La méthylisothiazolinone (MIT) est une substance utilisée comme conservateur dans de nombreux mélanges commerciaux tels que des produits détergents, des peintures, des vernis, mais aussi dans des mélanges à usage professionnel. Elle est également retrouvée dans des produits cosmétiques : sa présence doit alors être mentionnée sur l’emballage. Depuis plusieurs années, en France comme en Europe, une augmentation alarmante du nombre de cas d’allergies cutanées à la MIT a été observée. Cette substance fait actuellement l’objet de travaux visant à proposer une classification européenne harmonisée dans le cadre du règlement CLP (classification, étiquetage et emballage), ainsi qu’au titre du règlement encadrant la mise sur le marché des produits biocides. Dans ce contexte, l’Anses s’est autosaisie afin d’identifier les catégories de produits les plus exposants pour proposer des recommandations visant à limiter les expositions des personnes déjà ou non sensibilisées. Dans l’avis qu’elle publie ce jour, l’Agence propose une protection renforcée des consommateurs et des travailleurs dans le cadre des travaux règlementaires en cours au niveau européen. Au-delà des produits cosmétiques et des détergents pour lesquels une information est déjà obligatoire, l’Agence recommande une information systématique à destination de la population générale et des professionnels sur les emballages des mélanges contenant de la MIT. Enfin, l’Anses poursuit ses travaux visant à identifier les secteurs ou postes de travail les plus exposants dans l’objectif de mieux prévenir et protéger les professionnels exposés.
Avis de l’Anses sur le caractère cancérogène pour l’homme du glyphosate
Glyphosate
12/02/2016
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Avis de l’Anses sur le caractère cancérogène pour l’homme du glyphosate

Suite à la publication des résultats de l’évaluation menée au niveau européen dans le cadre de la procédure de renouvellement d’approbation de la substance active glyphosate, et aux résultats, divergents, du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) concluant à un classement de cette substance en tant que cancérogène probable pour l’homme, l’Anses a été saisie sur les dangers du glyphosate pour la santé humaine. Dans l’avis qu’elle publie ce jour, l’Agence relève qu’au vu du niveau de preuve limité, une classification en catégorie 1A ou 1B (cancérogène avéré ou présumé pour l'être humain, règlement CLP) ne peut être proposée, mais qu’une classification en catégorie 2 (substances suspectées d'être cancérogènes pour l'homme, CLP) peut se discuter. Elle estime en conséquence nécessaire que le classement du glyphosate soit rapidement revu par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA). Au-delà de la substance active, les co-formulants contenus dans les préparations à base de glyphosate soulèvent des préoccupations, en particulier la tallowamine. L’Agence lance donc une évaluation sur les risques liés aux co-formulants présents dans l’ensemble des préparations phytopharmaceutiques, avec une priorité donnée aux préparations à base de glyphosate. L’Agence procède également sans délai à la réévaluation des autorisations de mise sur le marché des préparations associant glyphosate et tallowamine.
Signature d’un protocole d’accord entre l’Anses et l’Autorité indienne de sécurité sanitaire de l’alimentation et des normes
26/01/2016
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Signature d’un protocole d’accord entre l’Anses et l’Autorité indienne de sécurité sanitaire de l’alimentation et des normes

À l’occasion de la visite d’Etat en Inde du Président de la République, Monsieur François Hollande, l’Anses et l’Autorité indienne de sécurité sanitaire de l’alimentation et des normes ont signé un accord visant à échanger sur les méthodologies d’analyses des risques sanitaires et sur les techniques de laboratoire dans le domaine de la sécurité des aliments, des thématiques pour lesquelles l’Anses dispose d’une reconnaissance internationale.
Un nouveau mandat national de référence pour le Laboratoire de Niort
Deux vaches dans un pré
22/01/2016
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Un nouveau mandat national de référence pour le Laboratoire de Niort

Le Laboratoire de Niort, spécialisé en maladies des ruminants, se voit investi d’une nouvelle responsabilité sanitaire au service de la certification des troupeaux français : la référence pour la détection de l’hypodermose bovine (ou « varron »). L’hypodermose bovine est une maladie à fort impact économique puisqu’elle entraîne des pertes de production laitière, une dégradation importante des cuirs, des ralentissements de croissance et parfois des troubles nerveux. Cette nouvelle mission complète les activités de référence du laboratoire dans le cadre notamment de ses deux mandats de référence à l’échelle nationale et de ses deux mandats à l’échelle internationale.
Néonicotinoïdes et pollinisateurs : l’Anses préconise le renforcement des conditions d’utilisation des produits
Abeilles
12/01/2016
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Néonicotinoïdes et pollinisateurs : l’Anses préconise le renforcement des conditions d’utilisation des produits

L’Anses publie ce jour ses conclusions sur les risques présentés par les insecticides à base de substances néonicotinoïdes pour les abeilles et les autres pollinisateurs. Elle a été saisie sur ce sujet par les ministres chargés de l’écologie, de l’agriculture et de la santé. L’Agence rappelle qu’en l’absence de mesures de gestion adaptées, l’utilisation des néonicotinoïdes entraîne de sévères effets négatifs sur les espèces pollinisatrices.Elle souligne la pertinence du moratoire européen décidé en 2013. Elle indique par ailleurs qu’il existe toujours un manque de connaissances concernant l’impact de ces produits sur les abeilles et autres pollinisateurs. Dans ses conclusions, l’Agence identifie tout d’abord des usages pour lesquels les risques pour les abeilles domestiques, les bourdons et les abeilles sauvages sont considérés comme faibles, sous réserve du respect de certaines conditions d’utilisation. L’Agence souligne également qu’il subsiste une forte incertitude concernant certains usages, en particulier le traitement des semences pour les céréales d’hiver ou en pulvérisation sur vergers et vignes. Dans l’attente des résultats des travaux en cours au niveau européen, l’Agence préconise le renforcement des conditions d’utilisation pour tous les usages pour lesquels subsiste une incertitude importante ; elle recommande également de ne pas semer de culture attractive pour les polinisateurs à la suite d’une culture traitée par des néonicotinoïdes.
Résistance aux antibiotiques : de nouveaux éléments concernant la colistine
Colistine
22/12/2015
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Résistance aux antibiotiques : de nouveaux éléments concernant la colistine

La colistine est un antibiotique utilisé en médecine vétérinaire, notamment dans les filières animales de production. En médecine humaine, en raison de sa toxicité, elle n’est prescrite que pour le traitement d’infections humaines sévères liées à des bactéries résistantes à toutes les autres options thérapeutiques (notamment les bactéries résistances aux céphalosporines de dernière génération et aux carbapénèmes). Du fait de l’absence de mécanisme de résistance à la colistine transférable entre bactéries, des avis récents, notamment de l’Agence Européenne du Médicament (EMA) et de l’Anses, n’ont pas recommandé jusqu’à présent d’inclure la colistine dans la liste des antibiotiques critiques utilisés en médecine vétérinaire. Le 18 novembre dernier, le premier mécanisme de résistance à la colistine transférable (gène mcr-1) a été décrit en Chine chez des porcs et des poulets, dans de la viande vendue au détail, mais aussi chez des souches bactériennes isolées chez l’Homme. A la lumière de ces nouveaux éléments scientifiques, l’EMA va réunir son groupe d’experts sur l’antibiorésistance afin de procéder à la révision de son avis relatif à l’usage de la colistine en médecine vétérinaire, publié en 2013. L’Anses révisera en conséquence l’évaluation du risque conduite dans son avis scientifique sur le classement de la colistine en tant qu’antibiotique vétérinaire d’importance critique.
Gagner en efficacité pour l’information du consommateur et la prévention des risques microbiologiques dans les aliments
Alimentation
18/12/2015
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Gagner en efficacité pour l’information du consommateur et la prévention des risques microbiologiques dans les aliments

Chaque année, environ un tiers des foyers de toxi-infections d’origine alimentaire déclarés en France survient dans le cadre familial. Une partie de ces cas est due à des pratiques au domicile (conservation inadéquate, cuisson insuffisante ou transferts de contaminants). Des améliorations au sein de certaines filières, ainsi que des informations spécifiques destinées aux consommateurs, pourraient contribuer à réduire le risque lié à certaines maladies transmissibles par les aliments. La Direction générale de l’alimentation (DGAL) a saisi l’Agence dans l’objectif d’opérer un choix étayé dans les éventuelles stratégies de communication à mettre en œuvre, au regard de certains risques sanitaires alimentaires mais aussi des contraintes potentielles pour les filières considérées. L’Agence publie ce jour les conclusions de son travail. L’amélioration des mesures de maîtrise des risques au sein de certaines filières de production devrait être examinée en priorité. L’Agence propose par ailleurs des recommandations relatives à l’efficacité de stratégies de communication susceptibles de modifier les comportements des consommateurs, et ainsi de réduire les risques microbiologiques liés à l’alimentation.
Fragments de clivage de minéraux dans les matériaux de carrières : quels effets sur la santé des travailleurs ?
Clivage Minéraux
17/12/2015
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Fragments de clivage de minéraux dans les matériaux de carrières : quels effets sur la santé des travailleurs ?

Les fragments de clivage sont des particules minérales présentes naturellement dans les roches utilisées, entre autres, dans les travaux publics (enrobés routiers). Certains peuvent, par leur composition chimique et leurs dimensions, être assimilés à des fibres d’amiante. Si les effets des fibres d’amiante sur la santé sont bien documentés, il existe des incertitudes sur la toxicité des fragments de clivage. De plus, les méthodes analytiques actuelles ne permettent pas de distinguer de façon simple les fragments de clivage des fibres d’amiante. L’Anses a été saisie par les ministères en charge de la santé, du travail et de l’environnement pour documenter les expositions des professionnels aux fragments de clivage, les effets sanitaires en résultant, et les méthodes ou critères permettant d’affiner les analyses de matériaux et d’air. Dans l’avis et le rapport publiés ce jour, elle conclut qu’en l’état actuel des connaissances, les fragments de clivage des minéraux homologues des amiantes réglementés ayant les dimensions d’une fibre ainsi que certaines espèces minérales actuellement non réglementées peuvent conduire à des effets sanitaires similaires à ceux de l’amiante. L’Agence recommande dans ce contexte la prise en compte de ces effets potentiels dans le cadre réglementaire en vigueur.
Deux outils de hiérarchisation des maladies animales disponibles en ligne
04/12/2015
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Deux outils de hiérarchisation des maladies animales disponibles en ligne

La maîtrise des maladies animales est une problématique majeure pour les pouvoirs publics. En termes de santé publique aussi bien que pour des raisons économiques, il est impératif de maîtriser les principales maladies pour protéger les populations animales, ainsi que les populations humaines, puisque certaines maladies animales peuvent être transmises aux humains (zoonoses). Dans ce contexte, suite aux Etats généraux du sanitaire de 2010, l’Anses a été saisie par le ministère chargé de l’Agriculture pour développer une méthode de hiérarchisation des maladies animales présentes sur le territoire métropolitain ou susceptibles d’y être introduites, et de l’appliquer pour les différentes espèces d’élevage, à la lumière des données disponibles. En réponse, l’Anses a développé un premier outil de hiérarchisation qu’elle a appliqué à une liste de 103 maladies pour les filières dites « majeures », puis une deuxième méthode simplifiée destinée à la hiérarchisation des maladies animales de filières dites « mineures » ou pour lesquelles les données disponibles sont peu nombreuses. Ces outils sont désormais disponibles en ligne sur le site internet de l’Agence, sous la forme de tableurs, afin que gestionnaires de risques et professionnels puissent adapter la hiérarchisation des maladies animales à des besoins précis (zone géographique restreinte, etc.) et pour des filières ou sous-filières particulières (une espèce ciblée parmi les ruminants par exemple).

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