Dans un communiqué de presse publié ce jour, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) classe la consommation de viandes rouges (bœuf, veau, porc, agneau, mouton, cheval et chèvre) comme probablement cancérogène pour l’homme (groupe 2A) et celle de viandes transformées (après salaison, maturation, fermentation, etc.) comme cancérogène pour l’homme (groupe 1). L’Anses a travaillé sur le sujet en 2011 dans le cadre d’une revue d’ensemble des relations entre nutrition et cancers qui mettait déjà en évidence une relation convaincante entre consommation de viandes rouges ou de viandes transformées (charcuteries) et augmentation de la probabilité de développer certains cancers. Les recommandations de l'Anses, toujours actuelles, visent à limiter la consommation de viandes à 500g par semaine au plus et, par un régime équilibré, à varier les sources de protéines animales (œufs, viandes, poissons) et les types de viandes. L’Agence rappelle que les cancers sont des maladies complexes, et que les risques liés à la consommation d’un aliment précis doivent être mis en balance avec les bénéfices qu’ils peuvent apporter, notamment sur le plan nutritionnel.