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Équipements de protection individuelle destinés aux applicateurs de produits phytopharmaceutiques : constats et recommandations de l’Anses
Protection
24/10/2014
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Équipements de protection individuelle destinés aux applicateurs de produits phytopharmaceutiques : constats et recommandations de l’Anses

Dans le cadre de l'autorisation de mise sur le marché de produits phytopharmaceutiques (Règlement (CE) n° 1107/2009), l’Anses évalue systématiquement le risque pour l’applicateur associé à l’utilisation de ces produits. Selon les principes généraux du code du travail, les mesures prioritaires de prévention consistent en la suppression du danger à la source ou la substitution des produits dangereux (en particulier les produits cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques CMR). Dans un second temps, lorsque cela est possible, il convient de privilégier les mesures de prévention collective et l’adaptation du poste de travail. Toutefois, le risque n’est parfois acceptable qu’avec, en complément, le port de vêtements de travail et/ou d’équipements de protection individuelle (EPI). L’avis que l’Anses publie ce jour porte sur l’efficacité des vêtements de travail et EPI portés par les applicateurs de produits phytopharmaceutiques. Des EPI à haut niveau de performance existent. Toutefois, le port de ces équipements n’est pas toujours pratiqué du fait notamment d’un niveau de confort faible et des contraintes inhérentes à l’activité au poste de travail. Ainsi, dans l’avis qu’elle publie ce jour, l’Agence propose une série de recommandations de bonnes pratiques de prévention des risques liés aux expositions aux produits phytopharmaceutiques.
Activités professionnelles en conditions hyperbares : de nouvelles pratiques améliorant la sécurité et nécessitant un encadrement adapté
Respiration
15/10/2014
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Activités professionnelles en conditions hyperbares : de nouvelles pratiques améliorant la sécurité et nécessitant un encadrement adapté

Les travailleurs soumis à des conditions hyperbares, c’est-à-dire à une pression supérieure à la pression ambiante (> 100 hPa), interviennent en milieu immergé (scaphandriers, scientifiques, militaires, secours…) ou sans immersion (personnel médical, travailleurs creusant des tunnels…). Ils sont exposés aux risques inhérents à leur activité professionnelle, auxquels s’ajoutent des risques spécifiques liés à l’environnement hyperbare. En France, si la réglementation définit entre autres les méthodes d’intervention et les mélanges gazeux respiratoires autorisés en fonction des secteurs d’activités, elle ne prévoit pas de dispositions particulières concernant l’usage d’appareils à recyclage de gaz respiratoires (recycleurs) ou la pratique de l’apnée dans un cadre professionnel. Pour assurer la construction du cadre réglementaire adapté à l’ensemble des pratiques, la Direction générale du travail a saisi l’Anses afin de mener une expertise concernant les effets sanitaires liés aux expositions professionnelles à des mélanges gazeux respiratoires autres que l’air dans le cadre des activités hyperbares. Une attention plus spécifique concerne l’utilisation de recycleurs et les risques liés à la pratique de l’apnée. Dans les avis et rapport relatifs à cette saisine, l’Anses conclut que les mélanges gazeux, les recycleurs et l’apnée offrent de nouvelles perspectives et opportunités en termes de sécurité et de santé dans le secteur professionnel en milieu hyperbare. Néanmoins, elle insiste sur le fait que la mise en œuvre de ces pratiques nécessite de suivre des recommandations particulières pour chaque profil d’intervention.
L’Anses met à disposition ses données de consommation alimentaire
alimentation
24/09/2014
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L’Anses met à disposition ses données de consommation alimentaire

En 2009, l’Anses publiait un rapport complet sur les données de consommation alimentaire obtenues dans le cadre de l’étude INCA 2, deuxième édition des études nationales des consommations alimentaires qu’elle mène tous les sept ans. Aujourd’hui, elle met à disposition, en open data, l’ensemble des données qu’elle a obtenues dans cette étude. Ces données sont directement utilisables par tous, et en particulier les chercheurs en épidémiologie nutritionnelle, et sont utiles pour approfondir les connaissances sur les habitudes alimentaires des Français et les liens entre alimentation et santé.
L’ECHA met en consultation publique la proposition de la France, préparée par l’Anses, sur la restriction de l’usage du bisphénol A dans le papier thermique
Bisphénol
01/09/2014
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L’ECHA met en consultation publique la proposition de la France, préparée par l’Anses, sur la restriction de l’usage du bisphénol A dans le papier thermique

Le bisphénol A (BPA) est un monomère employé comme révélateur de pigments dans la fabrication du papier thermique, notamment utilisé dans les tickets de caisse, les reçus de paiement, les étiquettes autocollantes, les billets de loterie ou le papier fax. En avril 2013, l'Agence présentait les résultats de son évaluation des risques du bisphénol A pour la santé humaine liés à l'exposition alimentaire et environnementale et à l'exposition par les produits et/ou articles destinés au grand public. Dans ce rapport, elle identifie des risques potentiels notamment liés à la manipulation de papier thermique contenant du BPA pour les enfants à naître des femmes enceintes exposées (hôtesses de caisse, consommatrices). Suite à ces résultats, en mai 2013, l’Anses a été chargée de préparer un dossier de restriction dans le cadre du règlement REACH. L’avis qu’elle publie ce jour résume la proposition de restriction transmise à l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA). Le 18 juin dernier, l’ECHA a mis cette proposition de l’Anses en consultation publique, sur son site internet, pour une durée de six mois.
L’ECHA met en consultation publique la proposition de la France, préparée par l’Anses, sur la restriction des sels d’ammonium inorganiques dans la ouate de cellulose
03/07/2014
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L’ECHA met en consultation publique la proposition de la France, préparée par l’Anses, sur la restriction des sels d’ammonium inorganiques dans la ouate de cellulose

La ouate de cellulose est parfois utilisée pour l’isolation de logements. Elle peut être adjuvantée de sels d'ammonium, utilisés pour leurs propriétés ignifugeantes - c’est-à-dire pour améliorer la tenue au feu. Or, ces sels peuvent conduire, notamment en condition d’humidité relative élevée, à des émissions d'ammoniac dans les logements, un gaz irritant pour les muqueuses et les voies respiratoires. Suite à la mise en évidence de symptômes caractéristiques des effets de cette substance chez une quarantaine de personnes, les ouates de cellulose adjuvantées en sels d’ammonium ont été interdites en France [1] en juin 2013. La France a par ailleurs informé qu’une action urgente était requise à l’échelle européenne pour protéger le grand public de l’ammoniac généré par les sels d’ammonium utilisés dans les ouates de cellulose. L’Anses a été chargée de préparer un dossier de restriction dans le cadre du règlement REACh. L’Agence publie ce jour un avis résumant la proposition de restriction transmise à l’ECHA (Agence européenne des produits chimiques). Le 18 juin, l’ECHA a mis la proposition de l’Anses en consultation publique, sur son site internet, pour une durée de six mois.
Qualité de l’air intérieur : l’Anses propose deux valeurs guides pour l’acétaldéhyde
Air Intérieur
02/07/2014
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Qualité de l’air intérieur : l’Anses propose deux valeurs guides pour l’acétaldéhyde

La qualité de l’air intérieur des bâtiments peut être altérée par divers contaminants chimiques ou microbiologiques. Par ailleurs, des effets sur la santé tels que des pathologies respiratoires peuvent résulter d’expositions à des polluants de l’air intérieur. Leur survenue dépend de la nature des polluants, de l’intensité et de la durée des expositions. Elle dépend aussi de déterminants génétiques, de facteurs socio-économiques et d’autres facteurs environnementaux qui influent sur la qualité de l’air. Pour répondre à l’enjeu sanitaire que représente la qualité de l’air intérieur, l’Anses s’est autosaisie en 2004 afin d’élaborer des valeurs guides de qualité d’air intérieur (VGAI), fondées sur des critères sanitaires. L’avis qu’elle publie aujourd’hui propose ainsi deux VGAI pour l’acétaldéhyde, correspondant aux expositions à court et à long termes.
Aliments enrichis en phytostérols : un bénéfice global sur la prévention des maladies cardiovasculaires non démontré
Phytosterols
25/06/2014
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Aliments enrichis en phytostérols : un bénéfice global sur la prévention des maladies cardiovasculaires non démontré

Les phytostérols sont des composés naturels présents dans les plantes. Ils ont pour propriété de réduire le niveau de cholestérol sanguin en diminuant son absorption intestinale par compétition. La réglementation communautaire autorise l’emploi sur l’étiquetage des produits enrichis en phytostérols d’une allégation indiquant d’une part que les phytostérols diminuent le cholestérol sanguin et d’autre part que diminuer le cholestérol sanguin peut réduire le risque de maladies cardiovasculaires. Suite aux interrogations d’une association de consommateurs, l’Anses publie aujourd’hui un avis et un rapport sur cette question. Ces travaux mettent en évidence que si les phytostérols contribuent, en effet, à la réduction du cholestérol sanguin, pour autant, leur bénéfice sur la prévention des maladies cardiovasculaires n’est pas démontré. L’Anses recommande aux personnes soucieuses de leur cholestérolémie un suivi médical personnalisé prenant en compte l’ensemble des leviers de prévention et rappelle que l’utilisation de ces produits par les femmes enceintes et allaitantes, ainsi que les enfants est déconseillée.
L’Anses publie son évaluation des risques d’émergence d’antibiorésistances liés aux modes d’utilisation des antibiotiques en santé animale
Antibiorésistance Santé Animale
20/06/2014
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L’Anses publie son évaluation des risques d’émergence d’antibiorésistances liés aux modes d’utilisation des antibiotiques en santé animale

Le développement de la résistance aux antibiotiques est une préoccupation majeure en termes de santé humaine et animale. En effet, son évolution remet en question l’efficacité de ces médicaments et peut aggraver le pronostic de certaines maladies infectieuses, avec des conséquences importantes sur la santé humaine. Dans ce contexte, l’Anses s’est autosaisie afin de conduire une évaluation des risques d’émergence d’antibiorésistances liés aux modes d’utilisation des antibiotiques dans le domaine vétérinaire. Son objectif est de préciser les mesures les plus appropriées à mettre en œuvre, dans le domaine de la santé animale, pour une politique efficace de lutte contre l’antibiorésistance. L’avis et le rapport d’expertise publiés ce jour apportent des recommandations pour chaque filière ou espèce animale, complémentaires des actions actuellement prévues dans le projet de Loi d’Avenir pour l’agriculture et dans le plan Ecoantibio 2017. Il s’agit notamment d’abandonner l’usage des antibiotiques en prévention, de réserver l’usage d’antibiotiques de dernière génération à des situations à bien identifier et à strictement encadrer, et de privilégier l’usage d’antibiotiques à spectre étroit.
Ions perchlorate : travaux et recommandations de l’Anses
Perfluores
04/06/2014
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Ions perchlorate : travaux et recommandations de l’Anses

À l’occasion d’une campagne nationale de mesures réalisée en 2011 par le Laboratoire d’hydrologie de l’Anses,des ions perchlorate ont été détectés dans les eaux destinées à la consommation humaine (EDCH) dans plusieurs régions françaises. Ces ions inhibent l’étape d’incorporation de l’iode dans la thyroïde, l’une des premières étapes de la synthèse des hormones thyroïdiennes. A la demande du ministère chargé de la santé, l’Anses a mené une évaluation du risque sanitaire relatif à la présence des ions perchlorate dans l’EDCH et les laits infantiles utilisés pour l’alimentation des nourrissons de 0 à 6 mois, qui représentent la population la plus sensible. Au regard des niveaux d’exposition calculés, l’Anses conclut que le risque de dépassement de la valeur toxicologique de référence, qu’elle a précédemment établie en 2011, ne peut être exclu pour certains nourrissons. En conséquence, l’Anses recommande de diminuer les concentrations en ions perchlorate dans les laits infantiles et, dans les cas où l’eau du robinet présenterait une concentration en ions perchlorate supérieure à 4 µg/L,recommande aux autorités d’informer la population, en conseillant de limiter sa consommation par les enfants âgés de moins de 6 mois.

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