Actualités

Read time: 0 mins
Emballages alimentaires : un réchauffage à puissance trop élevée augmente le risque de migration de substances
Emballages Alimentaires
25/02/2015
Actualités

Emballages alimentaires : un réchauffage à puissance trop élevée augmente le risque de migration de substances

L’évolution des comportements alimentaires et des modes de consommation ont incité les industriels à proposer des solutions innovantes en matière d’emballages alimentaires, en lien notamment avec le nomadisme, la praticité des emballages ou leur impact environnemental. Dans le cadre d’une convention de recherche et développement menée en partenariat avec l’Institut national de la consommation, l’Anses a mené une étude comparative sur des emballages alimentaires pouvant être chauffés au four traditionnel, au four à micro-ondes ou à la vapeur. Les résultats de cette étude montrent que si les migrations de substances de l’emballage vers l’aliment sont généralement faibles et en deçà des valeurs réglementaires, elles peuvent augmenter de manière importante en cas de non respect des consignes en matière de réchauffage. Pour limiter ces risques de migration, l’Anses recommande donc de bien respecter les instructions des fabricants en la matière.
Rédaction des guides de bonnes pratiques d’hygiène : de nouveaux outils disponibles en ligne pour les professionnels
11/02/2015
Actualités

Rédaction des guides de bonnes pratiques d’hygiène : de nouveaux outils disponibles en ligne pour les professionnels

Afin d’aider les professionnels à maîtriser la sécurité sanitaire des aliments qu’ils produisent et à respecter leurs obligations réglementaires, des guides de bonnes pratiques d'hygiène (GBPH) et d’application des principes HACCP(1) sont élaborés. Ces documents de référence sont conçus par les branches professionnelles pour les professionnels de leur secteur. Pour les aider à réaliser ces guides, l’Agence met à disposition un appui technique sous forme, notamment, de fiches de description des dangers biologiques transmissibles par les aliments. Désormais, un espace dédié sur son site Internet permet également à l’Anses de mettre à disposition des fiches « outils » synthétiques et pédagogiques destinées aux rédacteurs de GBPH et qui devraient faciliter la rédaction de ces guides.
L’Anses signe avec son homologue chinois un accord de coopération pour favoriser la convergence des normes et des méthodes de surveillance en sécurité sanitaire des aliments
03/02/2015
Actualités

L’Anses signe avec son homologue chinois un accord de coopération pour favoriser la convergence des normes et des méthodes de surveillance en sécurité sanitaire des aliments

Dans le cadre de la visite officielle du Premier ministre, Manuel Valls, en Chine, Marc Mortureux, directeur général de l’Anses, a signé un accord de coopération avec son homologue chinois, le centre national pour l’évaluation des risques sanitaires des aliments (CFSA). Les coopérations porteront prioritairement sur la formation d’experts et de techniciens aux méthodes d’analyse et de surveillance des aliments, tant dans le domaine microbiologique que chimique ; sur la comparaison des normes en vigueur en Europe et en Chine, dans le cadre de leur révision en cours par la CFSA ; et sur les méthodologies d’évaluation des risques.
L’Anses lance Pesti’home, son étude sur les utilisations domestiques des pesticides, en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion
Pesticides Maison
29/01/2015
Actualités

L’Anses lance Pesti’home, son étude sur les utilisations domestiques des pesticides, en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) lancera le 6 février 2015 son étude Pesti’home, conduite par l’Observatoire des résidus de pesticides (ORP), en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion. Cette étude, qui couvre l’ensemble du territoire national, vise à mieux connaître les utilisations domestiques des produits destinés à éliminer les nuisibles dans et autour de la maison. Il s’agit de la première étude réalisée sur ce sujet et ses résultats permettront de mieux évaluer l’exposition de la population aux pesticides.
Bisphénol A : l’Efsa préconise une diminution de la dose journalière tolérée tout en considérant les niveaux actuels d’exposition sans risque pour la santé humaine
Bisphenols
21/01/2015
Actualités

Bisphénol A : l’Efsa préconise une diminution de la dose journalière tolérée tout en considérant les niveaux actuels d’exposition sans risque pour la santé humaine

À la suite d’un travail d’envergure, l’Efsa, en janvier 2014, soumettait à consultation un rapport provisoire sur les risques liés au bisphénol A (BPA) sur la santé. L’Anses y avait apporté sa contribution en soulignant l’important travail réalisé par l’Autorité européenne mais pointant toutefois certaines divergences quant à la prise en compte des incertitudes ainsi que des différences d’interprétation dans l’analyse des études disponibles. L’Efsa publie ce jour le résultat de son travail dans lequel elle préconise une diminution significative de la dose journalière tolérée du bisphénol A, tout en indiquant que le niveau actuel d’exposition au bisphénol A est trop faible pour présenter un risque pour la santé humaine. Par ailleurs, si des différences d’appréciation subsistent dans ce rapport, l’Agence européenne et l’Agence française poursuivent leur collaboration sur ce sujet, sachant que de nouvelles études sont attendues sur les effets à faible dose du BPA sur la santé.
Édulcorants intenses : pas d’intérêt nutritionnel démontré pour les usages alimentaires
Aspartame
09/01/2015
Actualités

Édulcorants intenses : pas d’intérêt nutritionnel démontré pour les usages alimentaires

Aspartame, extraits de stévia, sucralose, acésulfame K,… l’appellation « édulcorants intenses » regroupe différents additifs au pouvoir sucrant très élevé sans apport de calories. Si la sécurité d’emploi des édulcorants a fait l’objet régulièrement d’évaluations approfondies, l’Anses a souhaité expertiser leur intérêt nutritionnel pour la première fois. Ce travail pionnier ne démontre aucun bénéfice de la consommation d’édulcorants intenses sur le contrôle du poids, la glycémie chez les sujets diabétiques ou l’incidence du diabète de type 2. II ne permet pas non plus d’établir de lien entre la consommation des édulcorants et l’habituation au goût sucré, ni de lien avec des risques accrus de diabète ou de cancers. Sur cette base, l’Agence estime qu’il n’existe pas d’élément probant permettant d’encourager la substitution du sucre par des édulcorants intenses dans le cadre d’une politique de santé publique.
Technologies 3D et vision : usage déconseillé aux enfants de moins de 6 ans, modéré pour les moins de 13 ans
Technologie
06/11/2014
Actualités

Technologies 3D et vision : usage déconseillé aux enfants de moins de 6 ans, modéré pour les moins de 13 ans

Face au développement rapide de nouvelles technologies audiovisuelles en 3D stéréoscopique (3Ds communément appelée 3D), l’Anses s’est autosaisie afin d’évaluer les risques sanitaires potentiels liés à l’usage de ces technologies, notamment sur la vision humaine. Dans les travaux qu’elle publie ce jour, elle recommande que les enfants de moins de 6 ans, dont le système visuel est immature, ne soient pas exposés à ces technologies et que leur utilisation par les enfants de moins de 13 ans soit modérée. Elle fournit par ailleurs une série de recommandations pratiques afin de limiter les risques de fatigue visuelle pouvant être engendrée par ces technologies. Toutefois, compte tenu du manque de données disponibles sur l’exposition à ces technologies, l’Agence estime nécessaire de mener d’autres recherches.
Antibiotiques à usage vétérinaire : une diminution des usages et des résistances aux antibiotiques se confirme, mais des efforts sont à poursuivre
Antibiotiques Vétérinaire
04/11/2014
Actualités

Antibiotiques à usage vétérinaire : une diminution des usages et des résistances aux antibiotiques se confirme, mais des efforts sont à poursuivre

L’antibiorésistance est un problème de santé publique majeur, en médecine humaine comme en médecine vétérinaire. En France, de nombreuses initiatives pour promouvoir un usage raisonné des antibiotiques ont été mises en place. L’Agence nationale du médicament vétérinaire (Anses-ANMV) a notamment initié, dès 1999, un suivi des ventes d’antimicrobiens vétérinaires. Aujourd’hui, dans le cadre de sa demi-journée dédiée à l’antibiorésistance en santé animale, l’Anses publie le rapport annuel de suivi des ventes d’antibiotiques vétérinaires en France en 2013 et le bilan 2013 du réseau d’épidémiosurveillance de l’antibiorésistance des bactéries pathogènes animales (Résapath) animé par ses laboratoires de Lyon et de Ploufragan. Pour la première fois, le niveau d’exposition aux antibiotiques est inférieur à celui de 1999. En parallèle, une diminution de la résistance aux antibiotiques critiques dans la plupart des filières animales est à souligner. Toutefois, les efforts sont à poursuivre et il convient notamment de surveiller avec attention les augmentations du recours aux antibiotiques critiques observées chez certaines espèces animales, notamment les carnivores domestiques, chiens et chats. Il apparaît également nécessaire de disposer de données plus précises sur l’utilisation des antibiotiques par espèce et catégorie d’animaux.
Équipements de protection individuelle destinés aux applicateurs de produits phytopharmaceutiques : constats et recommandations de l’Anses
Protection
24/10/2014
Actualités

Équipements de protection individuelle destinés aux applicateurs de produits phytopharmaceutiques : constats et recommandations de l’Anses

Dans le cadre de l'autorisation de mise sur le marché de produits phytopharmaceutiques (Règlement (CE) n° 1107/2009), l’Anses évalue systématiquement le risque pour l’applicateur associé à l’utilisation de ces produits. Selon les principes généraux du code du travail, les mesures prioritaires de prévention consistent en la suppression du danger à la source ou la substitution des produits dangereux (en particulier les produits cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques CMR). Dans un second temps, lorsque cela est possible, il convient de privilégier les mesures de prévention collective et l’adaptation du poste de travail. Toutefois, le risque n’est parfois acceptable qu’avec, en complément, le port de vêtements de travail et/ou d’équipements de protection individuelle (EPI). L’avis que l’Anses publie ce jour porte sur l’efficacité des vêtements de travail et EPI portés par les applicateurs de produits phytopharmaceutiques. Des EPI à haut niveau de performance existent. Toutefois, le port de ces équipements n’est pas toujours pratiqué du fait notamment d’un niveau de confort faible et des contraintes inhérentes à l’activité au poste de travail. Ainsi, dans l’avis qu’elle publie ce jour, l’Agence propose une série de recommandations de bonnes pratiques de prévention des risques liés aux expositions aux produits phytopharmaceutiques.

Pages