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Exposition de la population générale aux pollens de l’air ambiant : l’Anses fait le point
Allergies Pollen
20/03/2014
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Exposition de la population générale aux pollens de l’air ambiant : l’Anses fait le point

Selon certaines estimations, le nombre de personnes touchées par des pathologies allergiques respiratoires comme les rhinites saisonnières et l’asthme aurait doublé ces 20 dernières années dans les pays industrialisés. Toutefois, il est aujourd’hui difficile de quantifier de manière fiable le nombre de personnes réellement touchées par l’allergie aux pollens. En effet, les études épidémiologiques disponibles évaluent principalement le nombre de personnes atteintes de rhinite allergique, qui n’est pas uniquement liée aux pollens, et dont les symptômes diffèrent peu de ceux de la rhinite non-allergique. De plus, la majorité des études s’appuie essentiellement sur des questionnaires, sans tests allergologiques associés, entraînant un fort biais de surestimation. C’est pourquoi dans le cadre du PNSE 2[1], l’Anses a été saisie afin de dresser un état des connaissances sur l’impact sanitaire lié à l’exposition de la population générale aux pollens présents dans l’air ambiant et ainsi de proposer des pistes pour une gestion des risques sanitaires efficace.
Classification des fibres de verre : l’ECHA met la proposition de l’Anses en consultation publique
19/03/2014
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Classification des fibres de verre : l’ECHA met la proposition de l’Anses en consultation publique

En mars 2013, la France avait soumis, au niveau européen, deux propositions de classification concernant respectivement les fibres de verre de type E comme cancérogènes de catégorie 1B- dont le potentiel cancérogène pour l’être humain est supposé - et les fibres de verre de composition représentative comme cancérogènes de catégorie 2 - suspectées d’être cancérogènes pour l’homme -. Suite aux commentaires reçus lors de la consultation publique de ces propositions, l’Anses a déposé les dossiers de classification révisés concernant l’identité des substances classées. L’ECHA (Agence Européenne des substances chimiques) met en consultation publique cette proposition de l’Agence jusqu’au 22 avril 2014.
Compléments alimentaires à base de levure de riz rouge : avant consommation, prenez conseil auprès d’un professionnel de santé
Compléments Alimentaires
12/03/2014
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Compléments alimentaires à base de levure de riz rouge : avant consommation, prenez conseil auprès d’un professionnel de santé

La « levure de riz rouge » est une moisissure de couleur rouge cultivée sur du riz et utilisée dans de nombreux compléments alimentaires revendiquant le « maintien d’une cholestérolémie à un niveau normal ». L’Anses a reçu 25 signalements d’effets indésirables (majoritairement des atteintes musculaires et hépatiques) susceptibles d’être liés à la consommation de compléments alimentaires contenant de la « levure de riz rouge ». Dans les conditions actuelles, l’Anses considère que l’usage de compléments alimentaires à base de levure de riz rouge contenant des monacolines peut exposer les consommateurs, notamment ceux particulièrement sensibles du fait de prédispositions génétiques, de pathologies ou de traitements en cours, etc., à des risques pour la santé. L’Agence recommande de prendre conseil auprès d’un professionnel de santé avant de consommer ces produits. Elle précise que ceux-ci ne doivent pas être utilisés par les patients traités avec des médicaments à base de statines ni ceux ayant dû interrompre ces traitements suite à l’apparition d’effets indésirables (patients dits « intolérants aux statines »). Ils ne doivent pas non plus être consommés par les personnes sensibles (femmes enceintes et allaitantes, enfants et adolescents, sujets de plus de 70 ans ou atteints de certaines pathologies, forts consommateurs de pamplemousse, etc.).
Naegleria fowleri dans les eaux de baignade : des infections graves mais rares
Baignade
12/03/2014
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Naegleria fowleri dans les eaux de baignade : des infections graves mais rares

Les amibes libres pathogènes de l’espèce Naegleria fowleri ( N. fowleri ) sont responsables de la méningo-encéphalite amibienne primitive. Un faible nombre de cas de cette infection est rapporté au niveau international. Il s’agit d’une pathologie sévère, qui se solde le plus souvent par un décès (dans 95% des cas). En 2008, un garçon de 9 ans est décédé des suites d’une méningite foudroyante après baignade et plongeons dans un bassin alimenté par une source d’eau chaude en Guadeloupe, où la présence de N. fowleri a été détectée. Les recherches microbiologiques sur un prélèvement de liquide céphalo-rachidien de l’enfant ont mis en évidence la présence de N. fowleri . Dans ce contexte, l’Anses a été saisie par le ministère chargé de la santé afin d’évaluer les risques sanitaires liés à la présence d’amibes N. fowleri dans des eaux de baignade. L’Agence publie aujourd’hui l’avis et le rapport d’expertise relatifs à cette saisine, indiquant que le risque sanitaire lié à la présence d’amibes N. fowleri dans les eaux de baignade est faible car les cas d’infection sont rares, et émet des recommandations afin de limiter les risques éventuels d’exposition.
Exposition des travailleurs agricoles aux pesticides : l’Anses publie un rapport bibliographique et lance un appel à contributions
Exposition Pesticides
17/02/2014
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Exposition des travailleurs agricoles aux pesticides : l’Anses publie un rapport bibliographique et lance un appel à contributions

Différentes études épidémiologiques réalisées auprès de populations du secteur agricole mettent en évidence une relation significative entre les expositions à certains pesticides et certaines pathologies. L’Anses s’est donc autosaisie en 2011 afin d’identifier, évaluer et caractériser les expositions des travailleurs agricoles aux pesticides, ceci en vue de proposer des actions permettant de les réduire. L’Agence publie aujourd’hui un rapport bibliographique qui met en évidence le déficit de données sur les expositions aux pesticides des travailleurs agricoles en France. Dans ce contexte, l’Agence lance un appel à contributions complémentaires.
Étude de l’alimentation totale (EAT 2) : l’Anses met à disposition les données de son analyse interrégionale de l’exposition aux substances
EAT
17/01/2014
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Étude de l’alimentation totale (EAT 2) : l’Anses met à disposition les données de son analyse interrégionale de l’exposition aux substances

En menant ses études de l’alimentation totale (EAT), l’Anses surveille l'exposition des populations à des substances chimiques présentes dans les aliments. Par ailleurs, pour s’informer des habitudes alimentaires de la population, elle réalise également des études nationales de consommation (études INCA). Afin de mieux connaître les substances chimiques auxquelles est exposée la population française via son alimentation et selon la région dans laquelle elle réside, les résultats de la deuxième édition de chacune de ces études (EAT 2 et INCA 2) ont été croisés. Les données publiées ce jour constituent une analyse des éventuelles différences interrégionales en termes d’exposition à une douzaine de substances (notamment dioxines, PCB, acrylamide, plomb ou arsenic), pour lesquelles un risque sanitaire dû à une contamination par l’alimentation n’avait pu être exclu. Ces données mettent en évidence une faible variabilité des expositions entre les inter-régions, en France, pour les composés chimiques considérés.
C. ibidis : une nouvelle espèce de Chlamydia mise en évidence au laboratoire de santé animale de l’Anses
Santé Animale
05/12/2013
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C. ibidis : une nouvelle espèce de Chlamydia mise en évidence au laboratoire de santé animale de l’Anses

La chlamydiose aviaire est une maladie due à une bactérie parasite nommée C. psittaci qui affecte plus de 465 espèces d’oiseaux domestiques, d’élevages ou sauvages. A l’occasion de la publication de la découverte d’une nouvelle espèce de Chlamydia par l’un de ses laboratoires dans la revue Plos One, l’Anses fait le point sur le travail réalisé par son laboratoire de santé animale, qui est également Laboratoire national de référence (LNR) sur cette maladie.
Nutrivigilance : l’Anses met en consultation un avis sur les compléments alimentaires à base de levure de riz rouge
Compléments Alimentaires
17/10/2013
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Nutrivigilance : l’Anses met en consultation un avis sur les compléments alimentaires à base de levure de riz rouge

La « levure de riz rouge » est utilisée dans de nombreux compléments alimentaires revendiquant le « maintien d’une cholestérolémie à un niveau normal ». L’Anses a reçu 25 signalements d’effets indésirables (majoritairement des atteintes musculaires et hépatiques) susceptibles d’être liés à la consommation de ce type de compléments alimentaires. Au regard de ces éléments, l’Anses considère que l’usage de compléments alimentaires à base de levure de riz rouge peut exposer les consommateurs à des risques pour la santé, notamment ceux particulièrement sensibles du fait de prédispositions génétiques, de pathologies ou de traitements en cours, etc.-. L’Agence met aujourd’hui son avis en consultation auprès des différentes parties prenantes et des agences sanitaires européennes. Elle rappelle que ces produits ne doivent pas être utilisés par les patients traités avec des médicaments à base de statine, ni ceux ayant dû arrêter ces médicaments suite à l’apparition d’effets indésirables (patients dits « intolérants aux statines »). Ils ne doivent pas non plus être consommés par les personnes sensibles (femmes enceintes et allaitantes, enfants et adolescents, sujets de plus de 70 ans ou atteints de certaines pathologies, et forts consommateurs de pamplemousse,…). L’Anses recommande aux personnes concernées de prendre conseil auprès d’un professionnel de santé avant de consommer ces produits.
L'Anses formule des recommandations pour limiter les expositions aux radiofréquences
Radiofréquences
15/10/2013
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L'Anses formule des recommandations pour limiter les expositions aux radiofréquences

L’Anses publie ce jour les résultats de l’évaluation des risques liés à l’exposition aux radiofréquences sur la base d’une revue de la littérature scientifique internationale, actualisant ainsi l’état des connaissances publié en 2009. Cette actualisation ne met pas en évidence d’effet sanitaire avéré et ne conduit pas à proposer de nouvelles valeurs limites d’exposition de la population. Elle pointe toutefois, avec des niveaux de preuve limités, différents effets biologiques chez l’Homme ou chez l’animal. Par ailleurs, certaines publications évoquent une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale, sur le long terme, pour les utilisateurs intensifs de téléphones portables. Compte tenu de ces éléments, dans un contexte de développement rapide des technologies et des usages, l’Anses recommande de limiter les expositions de la population aux radiofréquences – en particulier des téléphones mobiles -, notamment pour les enfants et les utilisateurs intensifs, et de maîtriser l’exposition générale résultant des antennes-relais. Elle va par ailleurs approfondir le travail concernant les électro-sensibles, en examinant plus spécifiquement toutes les données disponibles en France et à l’international sur ce sujet qui mérite une attention particulière.

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