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L'Anses, 10 ans d'action sur les perturbateurs endocriniens
05/08/2020
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L'Anses, 10 ans d'action sur les perturbateurs endocriniens

L’Anses a récemment publié son rapport d’activité 2019 : "L'Anses en action" . A l’occasion du dixième anniversaire de l’Agence qui avait lieu le 1er juillet 2020, ce rapport d'activité était l'opportunité de revenir sur les sujets ayant marqué ses premières années d’existence. Tout au long de l'année 2020, les lecteurs pourront ainsi (re)découvrir certains de ses sujets emblématiques. Notre tour d'horizon commence dès aujourd'hui avec les perturbateurs endrocriniens. En répondant à trois questions, Matthieu SCHULER, directeur de l'évaluation des risques à l'Agence, nous explique ce sujet complexe et les actions menées par l'Anses depuis dix ans.
L’Anses propose de classer trois sels de lithium jugés toxiques pour la fertilité et le développement prénatal
Lithium
03/08/2020
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L’Anses propose de classer trois sels de lithium jugés toxiques pour la fertilité et le développement prénatal

L’Anses a soumis le 4 décembre 2019 à l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA), une proposition de classification harmonisée dans le cadre du règlement CLP (classification, étiquetage et emballage des produits) pour le carbonate, le chlorure et l’hydroxyde de lithium. Ces trois sels présentent un danger pour la fertilité et le développement fœtal. Cette proposition fait l’objet d’une consultation publique depuis le 3 août 2020, sur le site internet de l’ECHA. Celle-ci donne l’opportunité à toutes les parties prenantes de s’exprimer et de donner les informations complémentaires dont elles disposent. Un avis final du comité d’évaluation des risques de l’ECHA sera ensuite adressé à la Commission européenne, qui jugera de la pertinence d’ajouter les sels de lithium dans le règlement CLP, ce qui aura des conséquences directes sur l’étiquetage des produits et pourrait, à terme, conduire à un encadrement plus restrictif de leur utilisation en Europe.
Imitation d’aliments : pour prévenir les risques d’accidents, soyons vigilants
31/07/2020

Imitation d’aliments : pour prévenir les risques d’accidents, soyons vigilants

Des boules effervescentes pour le bain imitant des bonbons, des crèmes dépilatoires façon compote à boire ou encore des solutions hydroalcooliques vendues dans des bouteilles de vin : les imitations de produits alimentaires circulent régulièrement sur le marché. Que vous soyez professionnel de santé ou simple citoyen, vous pouvez participer à leur signalement et prévenir ainsi les ingestions accidentelles, en particulier par les jeunes enfants.
Intoxication grave dans un jardin potager suite à la consommation de feuilles de datura
Datura
30/07/2020

Intoxication grave dans un jardin potager suite à la consommation de feuilles de datura

Suite à une intoxication collective grave en région Grand-Est, l’Anses et les Centres antipoison alertent sur les risques liés à la consommation de plantes toxiques sauvages confondues avec des plantes comestibles, y compris dans les jardins potagers.
L’Anses fait des recommandations pour limiter l’exposition au cadmium via la consommation des algues alimentaires
Cadmium
27/07/2020

L’Anses fait des recommandations pour limiter l’exposition au cadmium via la consommation des algues alimentaires

Les algues destinées à l’alimentation présentent, pour près d’un quart des échantillons analysés, des concentrations en cadmium supérieures à la teneur maximale de 0,5 milligramme par kilogramme fixée par le Conseil supérieur d’hygiène public de France (CSHPF). Le cadmium étant une substance classée cancérogène pour l’Homme et s’agissant d’aliments dont la consommation augmente, l’Agence a été saisie par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes pour préconiser une teneur maximale en cadmium pour les algues destinées à la consommation humaine. Les consommateurs étant déjà exposés au cadmium dans leur quotidien via l’alimentation ou l’inhalation active et passive de fumée de tabac, l’Agence recommande de fixer la concentration maximale en cadmium dans les algues alimentaires à un seuil aussi bas que possible, afin d’éviter que leur consommation n’entraîne une sur-exposition de la population à cette substance.
Sécurité sanitaire des aliments : l’Anses propose un outil pour hiérarchiser les dangers chimiques et biologiques
Sécurité sanitaire aliments
24/07/2020

Sécurité sanitaire des aliments : l’Anses propose un outil pour hiérarchiser les dangers chimiques et biologiques

De la fourche (production puis transformation de l’aliment) à la fourchette (consommation), les aliments que nous consommons peuvent être contaminés par divers agents chimiques et biologiques (dangers) et ainsi présenter un risque pour notre santé. Pour aider les gestionnaires du risque à optimiser la sécurité des aliments que nous consommons, l’Anses a élaboré une méthodologie de hiérarchisation de ces dangers. L’outil d’aide à la décision proposé permet d’orienter les moyens à engager pour mieux surveiller et prévenir la contamination de nos aliments. Après avoir été testé sur un certain nombre de dangers, cet outil a désormais vocation à être déployé à plus grande échelle.
Etude du potentiel cancérogène du glyphosate : l’Anses annonce le retrait du consortium sélectionné pour conduire les études toxicologiques complémentaires
Biocontrole
23/07/2020
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Etude du potentiel cancérogène du glyphosate : l’Anses annonce le retrait du consortium sélectionné pour conduire les études toxicologiques complémentaires

Suite aux controverses sur le classement cancérogène du glyphosate, l’Anses a conçu, avec ses collectifs d’experts, un dispositif d’études toxicologiques visant à compléter l’exploration du potentiel caractère cancérogène de cette substance. Au terme de l’appel à candidatures international lancé en 2019 pour réaliser ces études, un consortium scientifique coordonné par l’Institut Pasteur de Lille, ainsi que le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) pour une étude spécifique, avaient été retenus. La sélection de certaines équipes ayant fait l’objet de critiques, l’Agence annonce ce jour le retrait du consortium de sept laboratoires sélectionné en avril dernier, les conditions de sérénité et de confiance nécessaires à la prise en compte de ces études lors de la réévaluation européenne du glyphosate en 2022 n’étant plus réunies. De ce fait, l’Agence financera uniquement l’étude originale proposée par le CIRC.* L’Anses regrette cette situation. Elle rappelle que si la présence des mêmes scientifiques à plusieurs étapes du processus a pu interroger, l’absence de conflit d’intérêt du coordonnateur du consortium, et de tous les responsables des laboratoires impliqués, vis-à-vis de l’industrie phytosanitaire avait été vérifiée. Le glyphosate est une substance active présente dans de nombreux produits herbicides, dont l’utilisation a été ré-approuvée pour cinq ans par l’Union européenne en décembre 2017. Pour mieux comprendre ses éventuels mécanismes d’action cancérogène et évaluer leur pertinence pour l’Homme, l’Anses a lancé en août 2019 un appel à candidatures pour la réalisation de plusieurs études complémentaires, telles que recommandées par l’Anses dans son avis « cahier des charges d’une étude sur le potentiel cancérogène du glyphosate » de mars 2019 (PDF) . Objectif : rassembler des données scientifiques les plus complètes possible sur le potentiel cancérogène du glyphosate en vue de la réévaluation européenne de la substance active en 2022. Pour financer ces études, un montant de 1,2 million d’euros est prévu dans le cadre du plan Ecophyto II+. L’examen des candidatures reçues a porté à la fois sur la pertinence des propositions en réponse au cahier des charges et sur l’originalité des solutions proposées. Le guide d’analyse des liens d’intérêt que l’Anses applique à ses experts et à ses personnels a été utilisé afin de vérifier l’absence de liens constitutifs de conflits d’intérêts au regard du travail demandé, notamment vis-à-vis des industriels commercialisant des produits phytopharmaceutiques. A titre exceptionnel, une déclaration d’intérêt a été demandée à chaque responsable scientifique des projets sélectionnés. Au terme du processus d’analyse des candidatures, l’Agence a annoncé le 30 avril dernier la sélection de deux projets (PDF) portés par : un consortium coordonné par l’Institut Pasteur de Lille, constitué de sept laboratoires - l’Institut Pasteur de Lille, le CEA, l’Université de Lille, l’Inserm (Institut NuMeCan), l’Université de Toulouse, l’ARPAE (Agency for Prevention, Environment and Energy, Italie) et le LABERCA - dont le programme couvrait l’ensemble du cahier des charges, avec des garanties en matière d’intégration des différents résultats et de comparabilité avec les données produites par les industriels dans un cadre réglementaire ; Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui proposait une étude originale visant à explorer d’éventuels effets génotoxiques du glyphosate suite à une exposition de longue durée de cultures cellulaires. Cette sélection, bien que scientifiquement pertinente, a été également pour l’Agence un choix par défaut puisque, malgré ses efforts pour promouvoir largement l’appel à candidatures à l’international, l’Agence a reçu uniquement quatre réponses, dont seulement celles de deux consortiums - le profil de candidature recherché par l’Agence. Ces deux consortiums étaient liés à des membres du comité d’experts de l’Agence ayant participé à la construction du dispositif d’études, ce qui a suscité les questions évoquées dans un article du Monde en date du 16 juin 2020. Compte tenu de l’enjeu de disposer des études complémentaires pour le processus européen de réévaluation en cours, l’Anses avait décidé de donner suite à l’appel à candidatures. Toutefois, les questions soulevées risquant de créer un climat de suspicion sur le résultat des études peu propice à la sérénité des débats scientifiques, la coordination du consortium lauréat, suivie par plusieurs laboratoires impliqués, a fait part du retrait de sa participation. Cette situation conduit de facto au retrait du consortium, dont l’approche intégrée était un élément clef pour garantir la qualité du dispositif d’études. Le projet mené par le CIRC sera en revanche maintenu et financé, et les résultats attendus pour le second semestre 2021*. L’Anses regrette le climat de tension et de suspicion qui entoure la question de l’évaluation des dangers et des risques du glyphosate, défavorable à la sérénité des débats scientifiques qui doivent exister. Elle salue le courage des équipes qui ont accepté de candidater sur cette thématique dans un contexte d’opinion tendu. L’Anses reste pleinement engagée pour développer, dans un cadre élargi au niveau européen, une recherche indépendante plus que jamais nécessaire pour alimenter l’évaluation des risques liés aux substances chimiques . Elle appelle la communauté scientifique à se mobiliser et à répondre aux appels à projets qui sont et seront lancés sur ce sujet. * En octobre 2020, le CIRC a fait part à l’Anses de sa décision de retirer son programme d’étude sur la toxicité du glyphosate afin de se recentrer sur de nouvelles priorités de recherche.
Une unité de l’Anses désignée laboratoire de référence international sur une maladie parasitaire équine
Chevaux
09/07/2020

Une unité de l’Anses désignée laboratoire de référence international sur une maladie parasitaire équine

L’unité Physiopathologie et épidémiologie des maladies équines (PhEED), au sein du laboratoire de Santé animale site de Normandie de l’Anses, a été désignée laboratoire de référence international pour la dourine, une maladie parasitaire équine. Ce mandat a été annoncé par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) le 16 juin dernier. Au sein du laboratoire, Laurent Hébert a été nommé expert délégué. Il s’agit du premier mandat international pour l’unité basée en Normandie.
Inhalation de protoxyde d’azote : l’Anses recommande d’améliorer la réglementation et de mieux informer des risques sanitaires potentiels
Protoxyde Azote
09/07/2020

Inhalation de protoxyde d’azote : l’Anses recommande d’améliorer la réglementation et de mieux informer des risques sanitaires potentiels

Le protoxyde d’azote est un gaz employé dans le domaine médical pour son action analgésiante. Également utilisé et commercialisé comme gaz propulseur dans les cartouches pour siphons à chantilly, il est accessible à tous librement sur internet et dans le commerce. L’inhalation du protoxyde d’azote, aussi appelé « gaz hilarant » en raison de son effet euphorisant, n’est pas sans risque, des atteintes neurologiques sévères pouvant en résulter. Ces dernières années, une augmentation du nombre d’intoxications, notamment chez les jeunes, a été enregistrée. Avant que cette pratique ne se développe encore davantage, l’Agence recommande de renforcer la réglementation des cartouches pour siphons à chantilly et d’améliorer l’information des plus jeunes et des professionnels sur les risques neurologiques que son usage peut provoquer.

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