Consommé en excès, le sel est un des facteurs de risque de maladies, notamment hypertension artérielle et maladies cardio-vasculaires. En 2002, l'Agence recommandait une baisse de 20% des apports de la population et préconisait une réduction progressive de la teneur en sel de certains aliments. En partenariat avec l'Institut national de la consommation, un suivi de la teneur en sel d'un panel d'aliments a été mis en place depuis 2003. L'Anses vient d'évaluer l'impact des évolutions de composition observées depuis la mise en place de ce suivi. Elle met en évidence une diminution de l'apport en sel, montrant l'intérêt des démarches de chartes d'engagement volontaires menées dans le cadre du PNNS et du PNA. Cependant, cette diminution des apports reste insuffisante pour atteindre les objectifs de santé publique. En conséquence, l'Anses recommande la mise en place d'actions complémentaires, le cas échéant réglementaires, afin d'augmenter le nombre de produits concernés et le niveau de réduction des teneurs en sel des aliments transformés.