Activités Recherche
24/04/2024

Activités de recherche du laboratoire de la rage et de la faune sauvage de Nancy

Les activités de recherche du LRFSN concernent 3 axes : l’appui à la surveillance, l’éco-épidémiologie et la prévention et lutte.

Les activités de recherche en appui à la surveillance concernent certains agents pathogènes étudiés dans le cadre de dispositifs nationaux et internationaux. Des développements de méthodes de diagnostic direct et indirect et de caractérisation moléculaire des pathogènes sont nécessaires pour les détecter et suivre leur circulation. Ces développements sont par ailleurs réinvestis dans le cadre de recherches en infectiologie et épidémiologie, ou encore pour le suivi de l’efficacité des méthodes de lutte et l’harmonisation de ces méthodes au sein des réseaux de laboratoires agréés pour le diagnostic de ces agents pathogènes.

Les activités de recherche en  éco-épidémiologie concerne des travaux d’épidémiologie descriptive et analytique, y compris moléculaire visant à mieux décrire la distribution spatio-temporelle des agents pathogènes et les facteurs influençant les processus de transmission ou leur distribution. Le but de cet axe est de comprendre les caractéristiques épidémiologiques des agents pathogènes étudiés, d’identifier les espèces hôtes et leur rôle en fonction des écosystèmes considérés et de l’écologie des hôtes. Cette meilleure compréhension de la circulation des agents pathogènes passe aussi par des approches expérimentales sur des animaux, avec des études d’infectiologie sur la diffusion au sein d’un hôte, l’excrétion et la transmission entre les individus des pathogènes étudiés. In fine ces travaux visent à mieux estimer le risque sanitaire lié aux agents pathogènes étudiés et à définir à la fois les modalités de surveillance et les moyens de lutte les plus pertinents.

Enfin, les travaux de recherche sur les moyens et outils de prévention et de lutte cherchent, selon les cas, à prévenir ou à limiter l’exposition de l’Homme ou des animaux domestiques aux agents pathogènes étudiés, et à en réduire la transmission. Sans exclure d’autres approches (gestion des populations, traitements, etc.), les activités portent notamment sur le contrôle de l’efficacité de vaccins déjà existants, leurs effets protecteurs vis-à-vis d’agents pathogènes proches (protection croisée), le développement et/ou l’évaluation de potentiels candidats vaccinaux et leurs modalités de déploiement.

 

Projets de recherche