En application de la loi « Pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages », l’Anses a engagé des travaux visant à évaluer des alternatives chimiques et non chimiques à l’usage de préparations phytopharmaceutiques à base de néonicotinoïdes, dont le rapport final sera publié au second trimestre 2018. Dans le second rapport d’étape publié ce jour, les alternatives aux usages sur vigne, betterave industrielle et fourragère, céréales à paille, maïs et laitue ont été identifiées et des indicateurs de risques leur ont été appliqués. Ces éléments seront intégrés dans un rapport final qui concernera l’ensemble des usages phytopharmaceutiques des néonicotinoïdes, ainsi qu’une actualisation des alternatives identifiées pour chaque usage. Concernant l’impact des néonicotinoïdes sur la santé humaine, l’expertise réalisée à la demande des ministres chargés de la santé et de l’environnement ne met pas en évidence d’effet nocif, pour des usages respectant les conditions d’emploi fixées par les autorisations de mise sur le marché. Toutefois, s’agissant du thiaclopride, compte tenu des caractéristiques de danger de la substance et de l’accroissement important de son utilisation, l’Agence recommande de réduire au maximum ses usages.